Vive la révolution

Si la politique bourgeoise vous décourage et vous enrage, voici un blog où va s'exprimer le même écoeurement. On y trouvera des textes pertinents et vous pourrez les commenter. Je me réserve le droit de les modérer. Ceci dit, chiâler c'est beau, il reste que ce n'est pas ici qu'on va faire la révolution. Mais il faut commencer par en discuter pour la faire. Il y a du monde qui pense qu'on peut la faire et que, effectivement, elle améliorera le sort de l'humanité. Si on veut propager un point de vue révolutionnaire sur la réalité, c'est un début pour avancer!

vendredi 1 juin 2007

Clarification idéologique et parti prolétarien


Voici un texte de réflexion qu'un ami m'a fait parvenir. Beaucoup de gens dans la gauche révolutionnaire canadienne s'en remette à une forme de spontanéisme en espérant que des masses larges en viennent graduellement à faire par elles-mêmes l'expérience de la révolution et cela sans direction idéologique. «Le mouvement est tout. Le but n'est rien», tel serait leur slogan. Ces ''révolutionnaires'' disent défendre la nécessité d'un mouvement bien organisé. Ils et elles critiquent les «têtes folles» qui font de l'activisme et refusent le «militantisme». Mais, même si le mouvement est bien organisé, s'est-on affranchi pour autant du spontanéisme? Eh bien non! Ce qui compte c'est une vision claire de l'avenir, du but, et une mobilisation idéologique ferme là-dessus, une conscientisation idéologique des intérêts de long terme donc. Bien sûr qu'il faille lier l'intervention quotidienne avec ce but, autrement, le développement du mouvement révolutionnaire est impossible. Pour les communistes, l'organisation en parti prolétarien a toujours représenté la solution en ce sens. Une direction idéologique ferme est d'autant plus nécessaire que nous sommes au coeur de la bête, dans des nations impérialistes.
ML

Pour les maoïstes, la question de la clarification idéologique est d'une très grande importance. Si on reconnaît dans le maoïsme une avancée dans la pensée révolutionnaire, l'expérience de la révolution culturelle y est pour quelque chose. Qu'était-ce la révolution culturelle sinon une lutte de classe intense dans le domaine idéologique pour faire reculer la ligne bourgeoise qui menaçait de transformer le parti communiste en parti révisionniste i.e. le parti prolétarien en parti bourgeois.

Étant à l'étape de la lutte pour la révolution socialiste dans les pays du capitalisme avancé, la question de la clarification idéologique prend une très grande importance. Cela fait depuis très longtemps que les tâches de la révolution démocratique bourgeoise ont été réalisées. La bourgeoisie a pu consolidé son ascendant politique et idéologique sur les masses populaires.
Le communisme est un mode de production conscient. Comment y arriver si la révolution n'est pas pleinement consciente. Cette prise de conscience, ça se construit et ça s'organise. Pour cela, il faut une organisation qui orchestre cette construction. Cette organisation doit voir à ce qu'un travail intellectuel collectif se réalise. Cela demande une solide planification, une théorisation, une discipline et la réalisation pratique des tâches pensées. On ne peut pas croire qu'un tel travail puisse se réaliser spontanément sans une vision claire du travail à faire.

Nous devons réaliser une révolution consciente et cela demande un regroupement conscient. Mais aussi, la classe sociale qui a le plus intérêt à l'instauration de ce nouveau mode de production, le prolétariat, ne peut pas être considérée comme une classe totalement homogène. Le capitalisme est un mode de production qui a une structuration sociale très complexe, il y a différents secteurs économiques (secteur industriel, secteur commercial, secteur des services publiques, etc.). Il y a des domaines de l'économie où il y a encore des petites et moyennes entreprises qui se concurrencent et il y en a d'autres où on ne rencontre que des monopoles. Pour assurer une cohésion chez une classe sans grande homogénéïté, il faut une organisation, un parti prolétarien.

Le capitalisme, étant un tout complexe, vivra une multitude de contradictions internes. Il doit bien former le prolétariat, la petite-bourgeoisie et la bourgeoisie. Les sommes investies dans l'éducation proviennent du surplus économique de la société et la bourgeoisie souhaite que cela lui rapporte. Les étudiantEs se positionnent par rapport à l'utilisation de ces sommes, surtout si ils et elles se sentent conceméEs; ils et elles s'organisent en regroupement étudiant. Le capitalisme s'accommode de vestiges de modes de production précapitalistes. Cela peut être sur le plan local mais aussi sur le plan international. La situation des femmes, des gens de couleur ou appartenant à des populations nationales dominées résulte du maintien plus ou moins important de ces vestiges, tout dépendamment du lieu du globe où on se trouve. Les femmes et les populations nationales dominées se regroupent aussi dans des organisations, il en est de même des prolétaires, avec ou sans emploi, qui ont leurs organisations de défense immédiate, les syndicats ou les organisations de sans emploi.

Que vont faire ces organisations? Des luttes sur leurs revendications immédiates. Vont-elles aspirer à en découdre pour de bons avec le capitalisme? Spontanément non. Chaque mouvement social, y compris les mouvements syndical et de sans emploi, est traversé par des clivages de classe. Cela fera en sorte que chaque mouvement social verra spontanément l'apparition de regroupements aux orientations idéologiques distinctes. Cependant, ii n'est pas clair que les éléments les plus prolétariens de ces différents mouvements de lutte en viennent à poser clairement la nécessité de lier leur action avec une stratégie révolutionnaire globale et encore moins à réaliser effectivement cette dernière.

Il est vrai aussi que les éléments de gauche des différents mouvements de lutte vont chercher à établir des liens, voire même se regrouper dans des organisations qu'ils vont appeler « parti prolétarien ». C'est une chose se donner le nom. C'en est une autre d'agir comme tel. Un parti prolétarien organise des tâches concrètes pour la révolution, il ne cherche pas qu'à regrouper des gens de gauche ayant une aspiration vague et abstraite à la révolution. Il y en a d'autres, plus francs, qui vont en rester à un regroupement nominal de forces provenant de différents mouvements de lutte et travaillant sur un projet spécifique commun, tel un journal ou une revue. Ils ne rejettent pas comme tel la perspective révolutionnaire mais ne font pas grand chose pour la construire, ils veulent créer un lieu de convergences qui permettrait un support mutuel entre les éléments qui souhaitent radicaliser leur mouvement de lutte respectif.

Ces derniers pourraient-ils faire autrement? S'ils ne sont pas clairs sur la perspective révolutionnaire et s'ils n'organisent rien de concret pour la réaliser, ils ne peuvent faire que du radicalisme de gauche. Il ne s'agit pas d'inciter les gens à abandonner complètement l'organisation d'une aile gauche de ces mouvements. Par contre, pour être révolutionnaires, ces éléments doivent cesser d'agir en seule annexe de gauche des différents mouvements de lutte existants.

Il s'agit de dépasser le spontanéisme des luttes immédiates. La seule radicalisation des luttes immédiates ne peut être qu'une radicalisation du spontanéisme, sans plus. Comment faire maintenant? Pour débuter, il faut offrir une perspective de stratégie révolutionnaire, celle de la guerre populaire prolongée, et ensuite faire des tâches concrètes pour y arriver.

Pourquoi la perspective de l'insurrection ne permettrait pas d'organiser le travail révolutionnaire? En fait, la stratégie de l'insurrection est une parade commode pour justifier la continuation du seule travail spontané de radicalisation des luttes immédiates. En radicalisant les luttes spontanées, l'insurrection va venir d'elle-même tout seul sans un trop grand travail idéologique. En fin de compte, la stratégie de l'insurrection permet de ne pas organiser le travail de clarification idéologique. Si cette stratégie n'oblige pas à faire un travail de clarification idéologique, à quoi peut servir l'organisation d'un parti prolétarien en ce cas? A rien, puisque tout se fait spontanément sans planification consciente.

Pour mener un travail de clarification idéologique, il faut un parti prolétarien. Ce parti oblige ses membres à se réunir pour organiser cette lutte idéologique et travailler concrètement à la réalisation de la stratégie révolutionnaire. Une organisation qui s'appuie sur la spontanéité des masses dans les luttes ne peut que s'effacer. Ses membres vont rester à l'affût des luttes spontanées, s'investiront à fond quand elles vont se présenter et retourneront à une position attentiste par la suite. Le parti prolétarien doit profiter de l'irruption de tels mouvements mais il doit continuer son travail révolutionnaire de tous les jours. Se laisser porter par le seul enthousiasme du mouvement spontané est une erreur grave pour les révolutionnaires.

Par ailleurs, la stratégie de guerre populaire prolongée donne un indice du futur travail qui se fera après la prise de pouvoir par le prolétariat. Sous le socialisme, la production des biens et services ainsi que la distribution de ceux-ci se font par une planification consciente. De vastes campagnes politiques autour d'objectifs économiques précis définis par les masses et en fonction de leurs intérêts deviennent le moteur de la nouvelle économie. On met la politique prolétarienne au poste de commande. La guerre populaire prolongée impliquera les masses dans le processus révolutionnaire grâce à la réalisation de multiples campagnes révolutionnaires.

S'il faut de multiples campagnes pour construire la révolution, il faut bien une direction révolutionnaire pour les déterminer, il faut donc un parti. Ce parti coordonne un large travail sur différents plans. Il est actif au niveau politique, idéologique et militaire. Il doit tenir compte aussi des luttes immédiates des masses. La politique prolétarienne doit être au poste de commande et elle commande au fusil. Encore là, on ne peut pas s'illusionner sur la construction spontanée d'un mouvement révolutionnaire à travers la seule radicalisation militaire ou des luttes de masses.
Il y en a pour dire que la seule radicalisation militaire pourrait mener à la construction d'une nouvelle avant-garde politique. Les gens qui affirment cela ne garde qu'une idée de Mao « Le pouvoir est au bout du fusil ». Leur stratégie politique s'apparente plus à ce qu'a écrit Guevara qui, en son temps, était horripilé par le révisionnisme des partis communistes latino-américains.

Si Mao a insisté sur le rôle de la lutte armée et celui de l'armée révolutionnaire, il était clair aussi que le parti commande au fusil. Pour les maoïstes, la lutte de classe, qui est éminemment politique, prend différentes formes. On ne peut pas renverser la bourgeoisie à l'aide d'un seul petit groupe militaire. De un, les forces de la répression qui sont du côté de la bourgeoisie sont pas mal mieux organisées que celles du peuple. Ensuite, seul un petit groupe participe à la révolution laissant les masses dans une position passive. La révolution doit être 1 'œuvre des masses et le travail de l'armée révolutionnaire s'inscrit dans un tout où les masses doivent participer et avoir un rôle actif. Cela peut être par des grèves, des journées de perturbation économiques, de simples manifestations au contenu idéologique fort, etc. La direction de ces différentes actions de masses doit porter l'empreinte du parti qui doit veiller à assurer une cohésion à la lutte.

Ceci dit, cette direction révolutionnaire ne tire pas ses idées du ciel ni même de la tête de ses membres. Les idées justes viennent des masses. C'est donc dire que cette direction révolutionnaire doit organiser le travail d'enquête parmi les masses pour recueillir ce qui est juste, en faire la meilleure synthèse possible et retourner parmi les masses pour la faire valider en insistant les masses à participer au processus révolutionnaire. Si les masses participent à l'action révolutionnaire ou donnent un appui significatif, c'est peut-être la preuve que le travail d'enquête, de synthèse et d'application a été bien fait. Il reste aussi que, s'il y a des erreurs, il faut les corriger. Le travail collectif du parti est tout à la fois scientifique et démocratique.

L'étape actuelle en est une de clarification idéologique et une de construction du parti communiste révolutionnaire. C'est donc dire que la lutte idéologique sous toute ses formes, y compris certaines plus actives, sont à l'ordre du jour. Nous défendons une stratégie de guerre populaire prolongée. Celle-ci ne peut pas être pensée sans direction consciente, capable d'assurer une cohésion du mouvement révolutionnaire, donc sans parti révolutionnaire. Les tâches de la révolution socialiste demande une clarification idéologique maintenant. C'est donc dire qu'il importe de mettre de l'avant la construction d'un parti communiste révolutionnaire maintenant.

Troisième essai, un mètre à franchir... LE SACRE DE PAULINE 1re

Voici un texte qui provient de la liste de diffusion internet Arsenal Express qui nous prodigue le point du Parti Communiste Révolutionnaire du Canada sur différents sujets d'actualités
ML

La tragi-comédie qui s’est déroulée au cours des deux dernières semaines au sein du Parti québécois a fait ressortir tout ce qu’il y a de plus pourri dans la politique bourgeoise. Magouilles de toutes sortes – et pas toujours honnêtes! – dans le dos du chef, dans le but d’obtenir sa reddition; manœuvres de bas étage de la part de celui qui souhaitait devenir calife à la place du calife afin d’imposer son propre « couronnement »; ralliement insensé de tout ce beau monde à celle qui apparaît à première vue comme la plus susceptible de sauver un parti moribond; couronnement de cette dernière sans débat ni discussion : bref, le PQ nous a donné un exemple édifiant de ce que la politique-spectacle bourgeoise peut avoir de plus lamentable.

Selon toute vraisemblance, Pauline Marois se verra offrir la direction du PQ sur un plateau d’argent; chose certaine, l’exécutif du parti, dirigé par la « syndicaliste et progressiste » Monique Richard, y travaille de pied ferme et fera tout en son pouvoir pour décourager quelque adversaire potentielle à celle qui deviendra la première reine du PQ.

Celle que les membres du parti ont massivement rejetée il y a à peine 18 mois arrive donc comme une nouvelle messie et impose ses conditions: sous sa gouverne, le PQ devra se soumettre et « s’adapter aux nouvelles réalités ». Au diable l’article premier de son programme qui prévoit la tenue d’un référendum sur la souveraineté le plus rapidement possible dès l’élection d’un gouvernement péquiste! Fini le discours « social-démocrate » traditionnel qui se prétend attaché à « l’État-providence »! Contre toute attente, tout le monde se rallie derrière « Pauline » et achète cette nouvelle orientation, sans aucune dissidence!

Y compris les ténors de la « gauche indépendantiste », qui traquaient André Boisclair systématiquement et à qui ils n’ont jamais permis de s’éloigner d’un iota du programme du parti. Le chef du Bloc québécois et ex-marxiste-léniniste Gilles Duceppe, qui s’est vu administrer un cours accéléré de « Politique 101 » au cours du dernier week-end; son leader parlementaire Pierre Paquette, ex-syndicaliste et trotskiste jamais repenti; les dirigeants du « club politique SPQ-libre », Marc Laviolette et Pierre Dubuc, qui font de plus en plus figure de « Laurel et Hardy » de la gauche nationaliste: tout ce beau monde a soudainement découvert des vertus à la stratégie des « conditions gagnantes » de Lucien Bouchard (reprise en d’autres mots par Marois) et à la « modernisation de la social-démocratie » manière Tony Blair, que la nouvelle cheffe a annoncée en grande pompe.

De toute évidence, Pauline Marois a choisi de jouer dans les plates-bandes de l’Action démocratique de Mario Dumont. Elle flirte déjà avec le discours « autonomiste » (un éventuel gouvernement péquiste tenterait « d’arracher de nouveaux pouvoirs » au gouvernement fédéral); elle se présente comme une championne de la « classe moyenne » et du « parler vrai »; elle reprend la thèse numéro un défendue par les organisations patronales, à l’effet qu’il faut « d’abord créer la richesse avant de penser à la redistribuer » (elle qui se disait pourtant « plus proche des solidaires que des lucides » lors de la dernière course au leadership du PQ à l’automne 2005); elle se prononce pour le dégel des frais de scolarité universitaires, alors que son parti sort à peine d’une campagne électorale dans laquelle il s’est engagé formellement à s’y opposer! En quelques minutes à peine, Pauline Marois aura réussi, dans les faits, à modifier sensiblement le programme du PQ et à faire avaler cette couleuvre à tout son entourage – c’est un de ces revirements dont seule la politique bourgeoise a le secret…

« L’effet Marois » (dont on verra bien le temps que ça durera) semble même avoir porté au-delà des rangs du PQ. Ainsi, la direction bicéphale du parti Québec solidaire n’a pas osé dénoncer celle qui fut pourtant au cœur de l’élaboration et l’application des politiques de l’État bourgeois québécois au cours des 25 dernières années (coupures dans l’aide sociale, développement des politiques de « cheap labor » et de travaux forcés pour les pauvres, démantèlement du système de santé suite à l’application de la fameuse politique du « déficit zéro » par le gouvernement Bouchard dont elle a fait partie, etc. – la liste est longue des mesures anti-populaires dont Pauline Marois est responsable): sans doute Québec solidaire craint-il l’effritement de sa propre base électorale, déjà ténue, à la faveur de la « paulino-manie »? Même le Parti communiste du Québec (celui dirigé par André Parizeau) semble avoir été pris de court, lui qui n’a rien trouvé de mieux que d’afficher, en manchette sur son site Web, un « dossier de presse » accompagné de la biographie de la nouvelle cheffe péquiste!

La politique bourgeoise étant ce qu’elle est (i.e. axée sur l’image et la « saveur » du moment), à première vue, la nomination de Pauline Marois semble donc une bonne affaire pour le PQ. À plus long terme toutefois, elle ne vient régler aucun des problèmes que l’effondrement électoral récent de ce parti a mis en lumière.

Contrairement à ce que certains ont voulu croire, la dégringolade du PQ ne tient pas tant au fait d’avoir choisi André Boisclair comme chef en novembre 2005, qu’à l’élection du gouvernement Harper deux mois plus tard à Ottawa. Celle-ci a changé la donne politique au Canada; elle contraint le PQ et le mouvement souverainiste à revoir leur orientation de fond en comble. À quoi le projet indépendantiste correspond-il dans la configuration actuelle des classes au Canada? En d’autres termes, de quoi la bourgeoisie nationale québécoise a-t-elle besoin pour achever et consolider son intégration dans l’ensemble impérialiste canadien? Comment se fait-il que le Québec soit à la fois si près et si loin de la souveraineté? Cette contradiction, qu’un Bernard Landry a parfois évoquée, le PQ n’a jamais vraiment voulu y répondre.

Du point de vue des travailleurs et travailleuses, il est d’ores et déjà évident qu’il n’y a rien à attendre du PQ et de sa nouvelle leader. Le PQ n’a jamais été une alternative pour les ouvrières et ouvriers, et il l’est encore moins aujourd’hui.

Au mieux, tout ce qu’on peut espérer, c’est que Pauline Marois se lance dans un de ces « grands chantiers » dont le PQ a le secret et qu’elle propose de subventionner l’installation de « toilettes silencieuses » dans nos logements… Car c’est vrai que c’est tout un problème, ça, que d’entendre constamment le bruit de la chasse d’eau! Ah! la misère des riches…