Dernièrement, sur le Blog Voix de faits, il y avait une critique anarchiste du Parti Communiste Révolutionnaire qu'on peut voir à l'adresse suivante http://voixdefaits.blogspot.com/2007/10/une-critique-anarchiste-du-pcr-premire.html
Les rapports entre la science, la politique et la révolution y sont expédiés de manière assez cavalière. Je me suis donc risquer à une critique personnelle du point de vue soutenue par le bloggueur.
ML
Peut-on être scientifique au niveau politique? Il faut absolument répondre oui. Il serait erroné de soutenir que la politique est quelque chose d'éminemment subjectif et que, à ce compte, on ne pourrait pas avoir une pratique scientifique de la révolution. Si on dit que notre pratique ne peut rien avoir de scientifique, c'est qu'on suppose qu'on adhère à une série de valeurs et qu'il nous suffit de les propager comme le ferait un mormon ou un témoin de Jéhovah qui a fait un acte de foi et que pour la rendre vivante se sent obligé de la répandre. Par ailleurs, si on arrive avec l'idée qu'il ne peut y avoir de pratique scientifique au niveau politique, on vient de disqualifier pleins de programmes universitaires qui disent enseigner la science politique. Maintenant, à savoir ce qui relève vraiment de la science dans ces programmes et ce qui n'en relève pas, c'est une autre histoire. Il n'en reste pas moins qu'il existe un domaine de pensée qu'on nomme science politique.
Ceci dit, ce qui définit une science peut être très variable. Il y en a pour dire que le contenu scientifique dans les oeuvres de Marx ne se réduit qu'à ses travaux au niveau économique et que le reste n'est que le récit d'une pratique politique sans lien direct avec ses écrits scientifiques en économie. Ceci voudrait dire que des écrits tout de même forts comme "Les luttes de classe en France", "Le dix-huit brumaire" "La guerre civile en France" ou même "Le manifeste du Parti communiste" ne pourraient avoir aucune prétention scientifique. Et pourtant, ces textes nous amènent à réfléchir sur la pratique politique des masses à cette époque et formulent des enseignements pour enligner la pratique des révolutionnaires.
Il y a ces textes qui font partie d'un patrimoine scientifique révolutionnaire mais il y a aussi la pratique même des masses. Mais oui, la pratique de la science de la révolution peut être aussi le fait de gens plus ou moins instruits. À vrai dire, dans bien des cas, la pratique n'est pas que l'apanage des gens qui écrivent des textes. On le voit bien quand des professeurs utilisent les travaux de leurs étudiantEs pour faire avancer leurs propres travaux de recherches. Il n'en reste pas moins que celles et ceux qui écrivent, synthétisent cette pratique et la rendent transmissible largement, jouent un rôle central dans les progrès des sciences.
Si on ne réduit pas la science a des écrits de savants instruits, on peut admettre qu'une science de la révolution peut être une synthèse de l'expérience révolutionnaire des masses et pour le PCR et le courant maoïste mondial, le marxisme-léninisme-maoïsme est ce qui synthétise le mieux ce qu'est cette expérience révolutionnaire. Bien sûr que le PCR reconnaît le rôle important de Marx, Lénine et Mao dans ce travail de synthèse, entre autres par leurs écrits et leurs pratiques mais il affirme aussi qu'une science de la révolution évolue en fonction d'une pratique effective. Toute science ne devrait pas être figée et doit évoluer. N'y a-t-il pas une discipline qui s'appelle l'histoire des sciences?
Juste pour revenir à cette division entre ce qui est de l'ordre de l'objectif et du subjectif, il pourrait être intéressant de réfléchir sur les différents comportements individuels des militantEs. Relèvent-ils tout le temps de l'état d'esprit de l'individus? Il ne faut pas oublier que l'être humain est un animal social et qu'il est largement déterminé par des éléments qui sont indépendants de sa volonté. Les schèmes de pratique des militantEs n'échappent pas nécessairement à ce qui se fait dans la société. Quand des individus exercent un certain leadership dans un milieu politique, ce leadership peut être empreint de ce qu'il connaît. Prenons un exemple au hasard. Quels modes de leaderships existent-ils dans des organisations communautaires, étudiantes et syndicales? Il y a celui de l'animateur social, celui du gestionnaire de pme, celui du bureaucrate blasé et peut-être d'autres qui m'échappent. Quels sont ceux qui sont repris dans les organisations politiques? Et pourtant, il devrait y en exister un autre basé sur une direction politique prolétarienne. Rompre avec des habitudes héritées de la société bourgeoise n'est pas aisé mais cela se fait. Il faut reconnaître que nous sommes largement déterminés par la société mais que, par un travail conscient, on peut faire un travail sur ses pratiques, ce qui revient finalement à influencer le travail que les militantEs vont exercer parmi les masses. Et ceci est vrai pour des organisations.
Il est bizarre que des anarchistes rejettent aussi cavalièrement la science. Pourtant, chez les anarchistes, il y a des scientifiques éminents. Pensons à Élisée Reclus dans le domaine de la géographie, Noam Chomsky dans le domaine de la linguistique (il n'y a pas beaucoup de subjectivité dans sa théorie), Jean Bricmont, etc. Il est vrai aussi qu'au niveau de l'épistémologie, des auteurs comme Fayarabend se réclamait d'un anarchisme méthodologique que cela revenait à remettre en question toutes les conventions scientifiques et abolir le concept même de science. Mais, n'y a-t-il pas des anarchistes qui ont réfléchi à une science de la révolution anarchiste?
Mais, j'émets une hypothèse, il se peut que l'anarchisme n'ait pas besoin de cette science. L'anachisme présume que, plus ou moins spontanément, les masses peuvent s'émanciper. Les anarchistes, par une pratique de minorité agissante vont réveiller cette spontané endormie et finalement les masses vont être en mesure, spontanément, de définir un projet social. Pour les maoïstes, cette révolution est plutôt consciente. Il faut absolument avoir une conception scientifique de la réalité sociale pour nous permettre de comprendre la réalité sociale et nous indiquer quels mots-d'ordre mettre de l'avant-garde pour arriver là où on doit se diriger. On doit aussi avoir des organisations pour réaliser ce but dont, notamment, un parti, qui coordonnera le travail révolutionnaire. Pour définir des mots-d'ordre, on doit tenter d'anticiper sur le mouvement social. Quand les maoïstes parlent d'un parti d'avant-garde, ce n'est pas pour montrer que ceux-ci et celles-ci connaissent tout, mais bien pour essayer de mettre des mots-d'ordres qui doivent faire avancer le mouvement. Il y a peut-être un processus avec de l'essai et de l'erreur mais il y a aussi une tentative de sortir de la stagnation de la pratique empirico-spontanéiste. Les révolutionnaires n'ont pas le droit d'être conservateurs.
Connaître la réalité sociale revient à définir comment est structuré une société. Pour le marxisme, la contradiction fondamentale est entre les forces productives et les rapports. Dans une société capitaliste avancée, c'est clairement entre le caractère sociale des forces productives et le caractère privé des rapports de productives ce qui, sur le plan social, prend l'aspect d'une contradiction entre le prolétariat (principale force productive socialisée) et la bourgeoisie qui détient ou contrôle les moyens de production. Juste pour dire ici qu'une nationalisation ne supprime pas en soi le caractère privé des rapports sociaux. Prenons l'exemple d'Hydro-Québec qui vent de l'électricité aux particuliers et aux entreprises. Elle vend une marchandise, de l'électricité, et dégage du profit. La distinction entre le producteur direct, le détenteur des moyens de production et le consommateur est maintenue. En URSS, cette distinction était maintenue pour la plupart des entreprises et, durant les dernières décennies, rien n'était fait pour restreindre cette distinction. Sous le socialisme, il faudra trouver les manières pour sortir la production et la distribution des biens et services de l'univers des rapports marchands. Comment y arriver? Il faut y penser.
Mais dans une société où les forces productives ne sont pas suffisamment socialisées et où les rapports de production ne sont même pas encore capitalistes que se passe-t-il? Les contradictions de classes et les contradictions sociales ne sont plus les mêmes. Pour transformer les rapports sociaux qui retardent et pour socialiser les forces productives, les classes qui auront intérêt au changement ne seront pas les mêmes que celles dans un régime capitaliste avancée. Par ailleurs, à l'époque de l'impérialisme, les contradictions de classes vont être teintées d'une lutte contre le colonialisme ou le néo-colonialisme dans ces pays.
Il y a une contradiction fondamentale entre les rapports de production et les forces productives qui se répercutent au niveau social, d'où la notion de contradiction principale et contradictions secondaire. On ne doit pas confondre cette notion avec question principale et questions secondaires. Un édifice social est beaucoup plus complexe. On doit travailler sur toutes les contradictions mais, il n'en reste pas moins qu'il y en a une qui soude tout l'édifice social dans un contexte historique bien précis. Pour parvenir au socialisme, il est inimaginable de penser que sans une mobilisation du prolétariat en tant que classe, on pourra y parvenir. Ceci dit, pour l'heure, ça ne veut pas dire qu'on doit ignorer les autres contradictions. Pour unir le prolétariat en tant que classe, il faut travailler sur les contradictions secondaires. Il se peut même que les révolutionnaires doivent mettre plus de temps sur ces contradictions secondaires pour le moment. C'est dans un parti prolétarien que se définisse les priorités d'intervention.
Conséquemment à une vision scientifique de la lutte révolutionnaire, la tâche de l'heure est de construire un parti révolutionnaire prolétarien en s'appuyant sur les forces du prolétariat et en tentant de l'unir de manière à ce que le prolétariat en tant que classe consciente renverse la bourgeoisie, ce qui permettra par la suite de transformer les rapports sociaux. C'est vrai, il y a une différence entre l'anarchisme et le communisme révolutionnaire.
Les rapports entre la science, la politique et la révolution y sont expédiés de manière assez cavalière. Je me suis donc risquer à une critique personnelle du point de vue soutenue par le bloggueur.
ML
Peut-on être scientifique au niveau politique? Il faut absolument répondre oui. Il serait erroné de soutenir que la politique est quelque chose d'éminemment subjectif et que, à ce compte, on ne pourrait pas avoir une pratique scientifique de la révolution. Si on dit que notre pratique ne peut rien avoir de scientifique, c'est qu'on suppose qu'on adhère à une série de valeurs et qu'il nous suffit de les propager comme le ferait un mormon ou un témoin de Jéhovah qui a fait un acte de foi et que pour la rendre vivante se sent obligé de la répandre. Par ailleurs, si on arrive avec l'idée qu'il ne peut y avoir de pratique scientifique au niveau politique, on vient de disqualifier pleins de programmes universitaires qui disent enseigner la science politique. Maintenant, à savoir ce qui relève vraiment de la science dans ces programmes et ce qui n'en relève pas, c'est une autre histoire. Il n'en reste pas moins qu'il existe un domaine de pensée qu'on nomme science politique.
Ceci dit, ce qui définit une science peut être très variable. Il y en a pour dire que le contenu scientifique dans les oeuvres de Marx ne se réduit qu'à ses travaux au niveau économique et que le reste n'est que le récit d'une pratique politique sans lien direct avec ses écrits scientifiques en économie. Ceci voudrait dire que des écrits tout de même forts comme "Les luttes de classe en France", "Le dix-huit brumaire" "La guerre civile en France" ou même "Le manifeste du Parti communiste" ne pourraient avoir aucune prétention scientifique. Et pourtant, ces textes nous amènent à réfléchir sur la pratique politique des masses à cette époque et formulent des enseignements pour enligner la pratique des révolutionnaires.
Il y a ces textes qui font partie d'un patrimoine scientifique révolutionnaire mais il y a aussi la pratique même des masses. Mais oui, la pratique de la science de la révolution peut être aussi le fait de gens plus ou moins instruits. À vrai dire, dans bien des cas, la pratique n'est pas que l'apanage des gens qui écrivent des textes. On le voit bien quand des professeurs utilisent les travaux de leurs étudiantEs pour faire avancer leurs propres travaux de recherches. Il n'en reste pas moins que celles et ceux qui écrivent, synthétisent cette pratique et la rendent transmissible largement, jouent un rôle central dans les progrès des sciences.
Si on ne réduit pas la science a des écrits de savants instruits, on peut admettre qu'une science de la révolution peut être une synthèse de l'expérience révolutionnaire des masses et pour le PCR et le courant maoïste mondial, le marxisme-léninisme-maoïsme est ce qui synthétise le mieux ce qu'est cette expérience révolutionnaire. Bien sûr que le PCR reconnaît le rôle important de Marx, Lénine et Mao dans ce travail de synthèse, entre autres par leurs écrits et leurs pratiques mais il affirme aussi qu'une science de la révolution évolue en fonction d'une pratique effective. Toute science ne devrait pas être figée et doit évoluer. N'y a-t-il pas une discipline qui s'appelle l'histoire des sciences?
Juste pour revenir à cette division entre ce qui est de l'ordre de l'objectif et du subjectif, il pourrait être intéressant de réfléchir sur les différents comportements individuels des militantEs. Relèvent-ils tout le temps de l'état d'esprit de l'individus? Il ne faut pas oublier que l'être humain est un animal social et qu'il est largement déterminé par des éléments qui sont indépendants de sa volonté. Les schèmes de pratique des militantEs n'échappent pas nécessairement à ce qui se fait dans la société. Quand des individus exercent un certain leadership dans un milieu politique, ce leadership peut être empreint de ce qu'il connaît. Prenons un exemple au hasard. Quels modes de leaderships existent-ils dans des organisations communautaires, étudiantes et syndicales? Il y a celui de l'animateur social, celui du gestionnaire de pme, celui du bureaucrate blasé et peut-être d'autres qui m'échappent. Quels sont ceux qui sont repris dans les organisations politiques? Et pourtant, il devrait y en exister un autre basé sur une direction politique prolétarienne. Rompre avec des habitudes héritées de la société bourgeoise n'est pas aisé mais cela se fait. Il faut reconnaître que nous sommes largement déterminés par la société mais que, par un travail conscient, on peut faire un travail sur ses pratiques, ce qui revient finalement à influencer le travail que les militantEs vont exercer parmi les masses. Et ceci est vrai pour des organisations.
Il est bizarre que des anarchistes rejettent aussi cavalièrement la science. Pourtant, chez les anarchistes, il y a des scientifiques éminents. Pensons à Élisée Reclus dans le domaine de la géographie, Noam Chomsky dans le domaine de la linguistique (il n'y a pas beaucoup de subjectivité dans sa théorie), Jean Bricmont, etc. Il est vrai aussi qu'au niveau de l'épistémologie, des auteurs comme Fayarabend se réclamait d'un anarchisme méthodologique que cela revenait à remettre en question toutes les conventions scientifiques et abolir le concept même de science. Mais, n'y a-t-il pas des anarchistes qui ont réfléchi à une science de la révolution anarchiste?
Mais, j'émets une hypothèse, il se peut que l'anarchisme n'ait pas besoin de cette science. L'anachisme présume que, plus ou moins spontanément, les masses peuvent s'émanciper. Les anarchistes, par une pratique de minorité agissante vont réveiller cette spontané endormie et finalement les masses vont être en mesure, spontanément, de définir un projet social. Pour les maoïstes, cette révolution est plutôt consciente. Il faut absolument avoir une conception scientifique de la réalité sociale pour nous permettre de comprendre la réalité sociale et nous indiquer quels mots-d'ordre mettre de l'avant-garde pour arriver là où on doit se diriger. On doit aussi avoir des organisations pour réaliser ce but dont, notamment, un parti, qui coordonnera le travail révolutionnaire. Pour définir des mots-d'ordre, on doit tenter d'anticiper sur le mouvement social. Quand les maoïstes parlent d'un parti d'avant-garde, ce n'est pas pour montrer que ceux-ci et celles-ci connaissent tout, mais bien pour essayer de mettre des mots-d'ordres qui doivent faire avancer le mouvement. Il y a peut-être un processus avec de l'essai et de l'erreur mais il y a aussi une tentative de sortir de la stagnation de la pratique empirico-spontanéiste. Les révolutionnaires n'ont pas le droit d'être conservateurs.
Connaître la réalité sociale revient à définir comment est structuré une société. Pour le marxisme, la contradiction fondamentale est entre les forces productives et les rapports. Dans une société capitaliste avancée, c'est clairement entre le caractère sociale des forces productives et le caractère privé des rapports de productives ce qui, sur le plan social, prend l'aspect d'une contradiction entre le prolétariat (principale force productive socialisée) et la bourgeoisie qui détient ou contrôle les moyens de production. Juste pour dire ici qu'une nationalisation ne supprime pas en soi le caractère privé des rapports sociaux. Prenons l'exemple d'Hydro-Québec qui vent de l'électricité aux particuliers et aux entreprises. Elle vend une marchandise, de l'électricité, et dégage du profit. La distinction entre le producteur direct, le détenteur des moyens de production et le consommateur est maintenue. En URSS, cette distinction était maintenue pour la plupart des entreprises et, durant les dernières décennies, rien n'était fait pour restreindre cette distinction. Sous le socialisme, il faudra trouver les manières pour sortir la production et la distribution des biens et services de l'univers des rapports marchands. Comment y arriver? Il faut y penser.
Mais dans une société où les forces productives ne sont pas suffisamment socialisées et où les rapports de production ne sont même pas encore capitalistes que se passe-t-il? Les contradictions de classes et les contradictions sociales ne sont plus les mêmes. Pour transformer les rapports sociaux qui retardent et pour socialiser les forces productives, les classes qui auront intérêt au changement ne seront pas les mêmes que celles dans un régime capitaliste avancée. Par ailleurs, à l'époque de l'impérialisme, les contradictions de classes vont être teintées d'une lutte contre le colonialisme ou le néo-colonialisme dans ces pays.
Il y a une contradiction fondamentale entre les rapports de production et les forces productives qui se répercutent au niveau social, d'où la notion de contradiction principale et contradictions secondaire. On ne doit pas confondre cette notion avec question principale et questions secondaires. Un édifice social est beaucoup plus complexe. On doit travailler sur toutes les contradictions mais, il n'en reste pas moins qu'il y en a une qui soude tout l'édifice social dans un contexte historique bien précis. Pour parvenir au socialisme, il est inimaginable de penser que sans une mobilisation du prolétariat en tant que classe, on pourra y parvenir. Ceci dit, pour l'heure, ça ne veut pas dire qu'on doit ignorer les autres contradictions. Pour unir le prolétariat en tant que classe, il faut travailler sur les contradictions secondaires. Il se peut même que les révolutionnaires doivent mettre plus de temps sur ces contradictions secondaires pour le moment. C'est dans un parti prolétarien que se définisse les priorités d'intervention.
Conséquemment à une vision scientifique de la lutte révolutionnaire, la tâche de l'heure est de construire un parti révolutionnaire prolétarien en s'appuyant sur les forces du prolétariat et en tentant de l'unir de manière à ce que le prolétariat en tant que classe consciente renverse la bourgeoisie, ce qui permettra par la suite de transformer les rapports sociaux. C'est vrai, il y a une différence entre l'anarchisme et le communisme révolutionnaire.
1 commentaire:
C'est pas très scientifique ton affaire! Tu me réponds sans me citer en me faisant dire des affaires que je n'ai pas dites!
J'ai spécifiquement écrit qu'il fallait nuancer la prétention à la science à cause du caractère subjectif du fait politique. Je n'ai jamais dit que la pratique révolutionnaire n'avait rien de scientifique, j'ai même écrit que «la théorie révolutionnaire emprunte (parfois!) à la méthode scientifique» et qu’elle est «basée sur une analyse plus ou moins rigoureuse de faits matériels concrets».
Par ailleurs, même si je ne suis pas vraiment à l'aise avec le qualificatif «science» dans «science humaines», il y a quand même une différence fondamentale entre la «science politique» et la soit-disant «science révolutionnaire». L'objet n'est pas le même. L'une vise à produire des connaissance sur le monde, l'autre vise à le transformer.
À mon avis, il est beaucoup plus juste de parler de théorie révolutionnaire que de science.
Les scientifiques anarchistes que tu nomme, en particulier Chomsky, font une distinction fondamentale entre leur activité scientifique et leur activité politique. Ce n'est pas dans le même registre. (d'ailleurs, c'est la prétention à la science du marxisme-blablabla que je rejette, pas la science en soit... quoi que ce soit critiquable).
Nos, il n'y a pas de «science de la révolution anarchiste». Il y a des études historiques anarchistes, il y a de la théorie mais pas de «science».
Pour le reste (spontanéité, position politique, etc.) attend que j'en parle avant de présumer de ma position, stp...
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